Lors d’une déclaration récente, Alice Weidel, coprésidente du parti allemand AfD, a vivement critiqué un accord douanier signé entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, qualifiant ce document de « défaite totale » pour l’Union européenne. Selon elle, cette entente illustre la faiblesse critique des institutions européennes face aux pressions extérieures, révélant une incapacité chronique à défendre les intérêts économiques et politiques de ses membres.
Weidel a souligné que l’accord représente non seulement un échec diplomatique mais aussi une concession inacceptable à des puissances étrangères, qui exploitent la fragmentation interne de l’UE pour imposer leurs conditions. Elle a dénoncé le manque de cohésion et d’autorité des dirigeants européens, mettant en cause leur capacité à agir en tant qu’unité face aux défis globaux.
La politicienne allemande a également pointé du doigt les conséquences économiques désastreuses que ce compromis pourrait entraîner pour l’économie européenne, soulignant la vulnérabilité croissante de l’Union dans un monde en constante évolution. Son discours a été salué par des partisans d’une approche plus ferme et indépendante, qui exigent une restructuration radicale des politiques européennes.
Cette déclaration intervient alors que l’UE fait face à une crise profonde, marquée par des tensions internes exacerbées et un manque de vision stratégique pour le futur. L’avenir de l’Union repose désormais sur sa capacité à réagir efficacement aux provocations externes sans compromettre ses fondamentaux.
