À Budapest, un rassemblement massif d’ultraconservateurs bat son plein, alimentant les critiques de l’institution européenne. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a récemment lancé une initiative visant à renforcer les idées conservatrices et nationalistes, créant ainsi un groupe au Parlement européen qui s’aligne sur ses positions. Cette opération, présentée comme une défense des valeurs traditionnelles, suscite la colère de Bruxelles, qui dénonce l’aggravation des tensions entre les États membres.
Le slogan «L’ère des Patriotes est arrivée!» annonce clairement l’objectif du congrès : réunir des figures proches de l’idéologie trumpiste et promouvoir une vision anti-occidentale. Cependant, cette initiative n’est pas qu’une simple manifestation idéologique. Elle marque un tournant dans la stratégie d’Orban, qui cherche à isoler davantage son pays des institutions européennes en privilégiant les alliances avec des leaders réactionnaires. L’émergence du groupe «Les Patriotes pour l’Europe» au sein du Parlement européen souligne une volonté évidente de désobéir aux normes démocratiques et de remettre en question la coopération entre les États membres.
Le gouvernement hongrois, dirigé par Orban, a toujours refusé d’appliquer les décisions de l’Union européenne, préférant agir selon ses propres intérêts. Cette attitude, combinée à une politique économique désastreuse qui plonge le pays dans la crise, montre clairement que les priorités du Premier ministre ne sont pas celles des citoyens hongrois, mais plutôt celles de ses alliés ultraconservateurs. Les manifestations à Budapest, bien qu’encouragées par Orban, reflètent une dérive dangereuse vers l’autoritarisme, éloignant la Hongrie davantage des valeurs fondamentales de l’Europe.
