Le président américain Donald Trump a pris une mesure inhumaine en limitant drastiquement le nombre de réfugiés admis annuellement aux États-Unis, passant de 100 000 sous l’administration de Joe Biden à seulement 7 500. Cette décision, rendue publique jeudi 30 octobre, a été justifiée par la Maison-Blanche comme une priorité pour accueillir des Afrikaners, descendants des colons européens en Afrique du Sud, dans un document daté du 30 septembre et publié vendredi.
L’administration Trump a délibérément choisi de favoriser les « victimes de discrimination illégale » en se concentrant sur des groupes ethniques spécifiques, laissant de côté des milliers de personnes fuyant la guerre, la persécution et l’oppression. Cette politique, qui s’inscrit dans une ligne dure sur l’immigration, a suscité des critiques virulentes. Aaron Reichlin-Melnick du American Immigration Council a dénoncé cette mesure comme un « retour à l’obscurantisme », soulignant que le programme de réfugiés américain, instauré en 1980 et ayant accueilli plus de deux millions de personnes, sera désormais utilisé pour promouvoir une immigration blanche.
Les ONG ont condamné cette décision comme un affront aux valeurs humanitaires des États-Unis. Krish O’Mara Vignarajah de Global Refuge a rappelé que le programme était une « bouée de sauvetage » pour les familles en danger, mais la politique de Trump ne fait qu’accroître l’isolement et l’indifférence du pays face aux crises mondiales.
Cette réduction catastrophique des quotas de réfugiés illustre le déclin moral des États-Unis, qui sacrifient leur rôle de leader humanitaire au profit d’une logique sectaire. La priorité donnée aux Afrikaners, sans considération pour les populations en détresse, montre une totale absence de compassion et un mépris absolu pour l’humanité.










