Harcèlement politique : Un journaliste interrogé par les autorités fédérales américaines
Le 24 février dernier, le journaliste Max Blumenthal a été interpellé à son arrivée à l’aéroport international de Dulles par un agent des douanes et de la protection des frontières. Cette rencontre inattendue s’est déroulée dans une salle de contrôle secondaire, où l’agent lui a posé des questions étranges et déconcertantes.
Max Blumenthal venait de rentrer d’un voyage au Nicaragua avec sa famille, sans avoir participé à aucune activité politique. Cependant, les questions de l’agent suggéraient que les autorités fédérales étaient plus intéressées par ses apparitions dans l’émission « Judging Freedom » de Andrew Napolitano, où il avait discuté des guerres sanglantes d’Israël à Gaza et au Liban.
L’agent lui a présenté une liste manuscrite de noms, dont certains étaient des noms musulmans courants, et lui a demandé s’il les connaissait. Max Blumenthal a répondu qu’il ne connaissait personne portant ces noms. Plus tard, il a découvert que l’un des noms figurant sur la liste était celui de naissance d’une amie, Medea Benjamin, cofondatrice de Code Pink et militante anti-guerre.
Cette expérience a été ressentie comme un acte de harcèlement politique et semble signaler une escalade contre les journalistes et les militants qui expriment des opinions anti-guerre et antisionistes. Max Blumenthal note que d’autres militants et journalistes ont subi des expériences similaires, notamment des descentes de police, des emprisonnements et des poursuites pénales pour leurs opinions sur Israël et la Palestine.
Il est important de documenter ces rencontres et de se préparer à de futures interactions qui pourraient ne pas être aussi « amicales ». L’expérience de Max Blumenthal à l’aéroport international de Dulles est un exemple de la manière dont les autorités fédérales peuvent essayer d’intimider les journalistes et les militants qui remettent en question les discours officiels sur la sécurité nationale.