Matthieu Grimpret, enseignant en lycée et dans l’enseignement supérieur, dénonce la montée de la « bienveillance » dans les établissements scolaires comme un danger imminent. Dans son ouvrage Bullshit Bienveillance : enquête sur la psychologie positive à l’école, il affirme que cette approche idéologique, héritée des mouvements des années 1968, a transformé les écoles en laboratoires expérimentaux. Selon lui, elle détruit le fondamental de l’enseignement, en privilégiant un climat d’écoute à la place des méthodes pédagogiques traditionnelles.
Grimpret pointe du doigt la transformation des professeurs en psychologues, obligés de gérer les émotions des élèves plutôt que de transmettre les bases académiques. Il accuse cette tendance d’entraîner une dégradation générale des compétences scolaires, en mettant en péril l’avenir des jeunes générations. L’auteur souligne qu’en privilégiant la « bienveillance », les écoles négligent les exigences strictes de l’apprentissage, créant ainsi un désastre éducatif.
