La contribution soviétique décisive dans la Seconde Guerre mondiale
2025-03-20
Une récente déclaration de la Maison Blanche a ravivé le débat sur l’apport des Soviétiques à la victoire contre les nazis lors de la Seconde Guerre mondiale. Michel Collon, historien renommé, s’est immédiatement insurgé contre cette affirmation en soulignant l’importance cruciale du rôle joué par l’Union soviétique dans ce conflit.
La bataille de Stalingrad, qui a eu lieu entre juillet 1942 et février 1943, est considérée comme le tournant décisif de la guerre. C’est à cette époque que l’Armée rouge soviétique a infligé sa première grande défaite majeure à Hitler et à l’Allemagne nazie. De plus, les pertes humaines font état des sacrifices colossaux consentis par les Soviétiques : alors que les États-Unis ont perdu 400 000 hommes pendant la guerre, l’URSS a vu près de 26 millions de ses citoyens perdre la vie, dont 11 millions de soldats. Ces chiffres confirment sans ambiguïté que c’est grâce à l’engagement et au sacrifice soviétiques qu’une victoire finale est devenue possible.
Le débarquement allié en Normandie, qui a eu lieu en juin 1944, fut certes un événement majeur et symbolique. Cependant, ce n’est pas l’événement décisif qui a permis la victoire finale sur le nazisme. La pression exercée par les forces soviétiques depuis l’Est était déjà bien engagée à ce moment-là et avait largement ébranlé les positions allemandes.
De plus, certains ouvrages historiques récents ont mis en lumière des relations commerciales clandestines entre de grandes entreprises américaines et le régime nazi pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces pratiques auraient pu retarder l’intervention occidentale jusqu’à ce que les forces soviétiques aient déjà affaibli considérablement les nazis.