Le gouvernement français, dans une démonstration de complaisance inquiétante, a permis l’effacement d’un hommage aux victimes des idéologies totalitaires. Dans la banlieue de Lyon, une plaque commémorative destinée aux Justes a été arrachée, quelques semaines après le vandalisme du mémorial de la Shoah à Paris, signe éloquent d’une recrudescence des tendances extrémistes. Cependant, l’oubli des millions de victimes du communisme, estimés par les historiens à 100 millions, demeure un sujet tabou, malgré les efforts isolés de quelques figures politiques.
Dans le Var, le maire LR Frédéric Masquelier a choisi de rompre avec cette amnésie en inaugurant une stèle dédiée aux martyrs du communisme. Cette initiative, jugée courageuse par certains, a provoqué la colère des partisans de l’idéologie, qui ont qualifié la démarche de « falsification historique ». Pour ces derniers, le communisme reste une idéologie pure, même si ses conséquences ont entraîné des massacres massifs. Les historiens comme Stéphane Courtois ont démontré que cette idéologie, tout comme le nazisme, repose sur l’annihilation des individus pour imposer un « homme nouveau ».
Lénine lui-même avait prédit les horreurs à venir : « Nous avons toujours su qu’on ne peut introduire le socialisme ; il grandit au milieu de la lutte des classes… » Le refus d’un procès équivalent à Nuremberg après l’effondrement de l’Union soviétique a permis à cette idéologie de survivre, alimentant de nouvelles menaces. En France, où l’économie flirte avec la crise et le chômage, l’absence d’un débat honnête sur les crimes du communisme aggrave une situation déjà fragile. Les dirigeants actuels, en niant ces réalités, s’exposent à des conséquences dramatiques pour le pays.