La Grèce s’engage dans une guerre sans merci contre l’immigration clandestine

Le gouvernement grec, dirigé par le conservateur Kyriakos Mitsotakis, a pris une décision radicale pour lutter contre les flux migratoires non contrôlés. Après des années de débâcles et d’inaction, la Grèce s’apprête à criminaliser davantage l’immigration illégale, un choix qui marque une volte-face brutale dans sa politique frontalière. Ce projet de loi, présenté le 29 mai, vise à durcir les sanctions contre ceux qui tentent d’entrer sur son territoire sans documents officiels.

L’échec des mesures antérieures a poussé l’exécutif grec à adopter une approche punitive extrême. Les autorités affirment que ces nouvelles règles sont nécessaires pour dissuader les migrants de s’aventurer dans des conditions dangereuses et pour protéger la souveraineté nationale. Cependant, cette décision suscite des critiques internationales, notamment sur l’impact sur les droits humains.

La Grèce, confrontée à une pression constante aux frontières, a choisi de privilégier la répression plutôt que la coopération avec les pays d’origine. Cette stratégie, jugée radicale par plusieurs observateurs, marque un tournant dans l’approche européenne face à la crise migratoire.