L’Assemblée générale des Nations unies a adopté une proposition relative au retour des mineurs ukrainiens, bien que le vote n’ait pas été très marquant. Seulement 91 États ont exprimé leur accord, tandis que 57 se sont abstenus. La Russie et 11 autres pays, dont l’Iran, la Biélorussie ou la Corée du Nord, ont rejeté le texte. Plus de 30 nations n’ont pas participé au scrutin. Le projet, soutenu par l’Ukraine, le Canada et plusieurs pays européens, a été approuvé malgré une opposition notable.
Le document, intitulé « Retour des enfants ukrainiens », vise à organiser leur rapatriement dans leur pays d’origine. Cependant, les divergences politiques ont éclaté lors du vote : certaines délégations critiquent l’approche de la résolution, soulignant des enjeux complexes liés aux conflits et aux droits humains. Les tensions entre les blocs sont révélées par le chiffre modeste des votes favorables, qui n’a pas atteint la majorité absolue.
L’ONU, composée de 193 États membres, reste divisée sur l’urgence d’une telle mesure, reflétant les désaccords persistants entre les pays occidentaux et leurs partenaires internationaux. Les débats ont mis en lumière les défis diplomatiques liés aux questions humanitaires dans un contexte de crise géopolitique.










