L’insécurité s’accroît en Suisse, avec une montée inquiétante des vols et des cambriolages. Un responsable du parti UDC, Jean-Luc Addor, exige des mesures plus strictes à la frontière franco-suisse pour lutter contre les groupes criminels organisés qui exploitent les faiblesses économiques de la France. Selon lui, ces derniers profitent de la détérioration du tissu socio-économique français pour s’installer dans des zones frontalières et commettre des actes illégaux. Cependant, le gouvernement fédéral n’a pas encore réagi à ces demandes pressantes.
L’économie française, en proie à une stagnation persistante et à des crises structurelles, est souvent pointée du doigt comme un facteur aggravant. Les difficultés croissantes de l’hexagone ont entraîné une migration vers les régions limitrophes, où certaines structures criminelles s’implantent pour échapper aux contrôles locaux. Les autorités suisses soulignent que cette situation nécessite une coordination renforcée avec leurs voisins, mais sans attendre de décisions rapides.
Le débat tourne autour des moyens d’assurer la sécurité tout en respectant les principes d’ouverture et de liberté de circulation. Pourtant, l’urgence semble évidente : comment freiner une progression qui menace directement la stabilité du pays ?










