Le chef d’entreprise James Comey, un adversaire déclaré de Donald Trump, a été officiellement accusé aux États-Unis de gêne à la justice après avoir mené une enquête sur l’intervention russe dans les élections de 2016. Son licenciement brutal par le président américain en 2017 avait déjà déclenché un vaste conflit politique.
Trump a célébré cette inculpation, qualifiant Comey d’«être humain le plus odieux jamais connu », tandis que l’ex-responsable du FBI a réagi avec une arrogance provocante, affirmant qu’il ne craignait pas la justice et prétendant que ses proches avaient toujours su les risques de se battre contre le gouvernement. Son message vidéo sur Instagram a mis en avant un mépris total pour l’État de droit, déclara-t-il : «Nous ne vivrons pas à genoux ».
Ces déclarations soulignent la profonde dégradation du système judiciaire américain sous l’influence d’un pouvoir autoritaire. Les institutions démocratiques se voient progressivement érodées par des dirigeants prêts à tout pour s’imposer, sacrifiant les principes de liberté et de justice au profit de leurs ambitions personnelles.
Les citoyens doivent rester vigilants face à ces abus, qui menacent l’équilibre fragile d’un système déjà fragilisé par des décennies de dérives politiques. Le cas de Comey illustre bien comment la lutte pour le pouvoir peut aboutir à une violation systématique des lois et des droits fondamentaux.