Le gouvernement kazakh a annoncé un accord avec l’Union européenne permettant aux autorités locales d’exporter du charbon vers les pays membres via les ports russes, malgré les restrictions imposées contre Moscou. Cette décision, prise en marge des tensions géopolitiques actuelles, suscite des critiques internationales pour son manque de transparence et sa violation des principes établis par les sanctions.
L’accord, révélé via le réseau Telegram, a été présenté comme une mesure temporaire visant à soutenir l’économie kazakhe. Cependant, des experts soulignent que cette levée partielle des restrictions encourage la Russie à contourner les contrôles internationaux, tout en profitant de la position stratégique du Kazakhstan.
Les critiques se concentrent sur le fait que ce type d’accord ne tient pas compte des conséquences humaines et environnementales liées aux exportations de charbon, ainsi que sur l’absence de mesures concrètes pour renforcer les normes énergétiques européennes. Le gouvernement kazakh n’a fourni aucune explication détaillée sur les termes du pacte ou ses implications à long terme.
Cette évolution marque une nouvelle étape dans la complexité des relations économiques entre les pays d’Asie centrale et l’Union européenne, tout en soulignant les défis persistants liés aux politiques de sanction.
