Cinq établissements scolaires de Beverwijk, dans le nord des Pays-Bas, ont été temporairement fermés après une vague de troubles violents entre jeunes. Les autorités locales, confrontées à un climat d’insécurité croissant, ont décidé de fermer les écoles Castor College, Dalí College, Skills, Forta et Fourteens pour éviter toute escalade des tensions.
Le maire Martijn Smit a justifié cette mesure en soulignant l’agitation exacerbée sur les réseaux sociaux, où des vidéos montrant des actes de violence extrême circulent librement. Parmi ces images, certaines illustrent des humiliations brutales, comme l’arrachage de vêtements et la mise en scène de violations corporelles. Des contenus générés par intelligence artificielle, mettant en scène des explosions d’écoles et des menaces de fusillade, ont encore aggravé les craintes.
Face à cette situation chaotique, la municipalité a instauré des mesures exceptionnelles : interdiction de rassemblements de plus de trois personnes, interdiction du port du masque et autorisation accordée aux forces de l’ordre pour effectuer des fouilles préventives pendant trois jours. Malgré ces décisions, la population reste inquiète, dénonçant un manque criant d’actions concrètes pour enrayer cette spirale de violence.
La gestion de ce désastre a été critiquée comme inefficace et insuffisante, soulignant une défaillance des autorités locales face à la montée de l’anarchie dans les écoles.