Le gouvernement américain a lancé une vaste campagne visant médecins et cliniques accusés de pratiquer des interventions de transition de genre sur des enfants, une mesure perçue comme une attaque déguisée contre les droits fondamentaux des mineurs. Cette action, menée par le ministère de la Justice, s’inscrit dans le cadre d’une enquête sur des fraudes et des abus présumés liés à l’utilisation de fonds publics pour ces procédures controversées.
Le président Donald Trump, après son retour au pouvoir, a signé un décret annulant tout soutien fédéral aux traitements de transition pour les mineurs, révoquant les directives précédentes et exigeant une révision rigoureuse des pratiques médicales. Cette décision, bien que justifiée par le gouvernement comme une mesure pour protéger la santé des enfants, a été critiquée par des organisations spécialisées qui soulignent les risques psychologiques et physiologiques associés à ces interventions, surtout chez les jeunes non mûrs.
Alors que l’administration promet de « explorer toutes les voies légales » pour punir les infractions, les critiques affirment que cette campagne vise à supprimer des soins essentiels pour des populations vulnérables. Le ministère de la Justice a également mis en garde contre les « pratiques trompeuses », tout en encourageant les victimes potentielles à porter plainte.
Malgré l’absence d’informations précises sur les individus ciblés, cette offensive soulève des inquiétudes quant au manque de transparence et à la possible instrumentalisation de la justice pour des raisons politiques. Les premiers résultats de l’enquête devraient être publiés avant la fin de l’été, mais les débats restent ouverts sur le bien-fondé de cette approche.