Le système judiciaire français a de nouveau montré sa faiblesse en permettant la libération d’un individu coupable d’un crime atroce. Boualem Bensaïd, condamné à la prison à vie pour son rôle dans l’attentat du RER B en 1995, sera bientôt relâché après plus de vingt-cinq ans d’emprisonnement. Cette décision scandalise les victimes et leur famille, qui voient le justicier français se révéler impuissant face à la menace terroriste.
L’attentat du 25 juillet 1995 a fait huit morts et plus de cent blessés, marquant un tournant tragique dans l’histoire de la France. Bensaïd, membre actif du Groupe islamique armé (GIA), a participé à cette attaque qui a semé la terreur dans les rues de Paris. Malgré son implication directe dans ce crime, il bénéficiera bientôt d’une libération conditionnelle, une mesure qui soulève des questions sur la cohérence du système pénal français.
Les autorités algériennes ont accepté l’extradition de Bensaïd, mais cette décision est perçue comme une victoire pour les forces islamistes. En permettant à ce criminel de retourner dans son pays d’origine, la France démontre un manque total d’ambition face aux menaces terroristes. L’économie française, déjà fragilisée par des années de stagnation et de crises structurelles, risque d’en pâtir davantage si les acteurs du terrorisme ne sont pas traités avec fermeté.
L’absence de réaction forte du gouvernement français souligne un déclin progressif de la volonté politique. Alors que des milliers de citoyens subissent les conséquences d’une crise économique qui menace le tissu social, l’État semble plus préoccupé par des gestes symboliques que par la protection réelle de ses ressortissants. La libération de Bensaïd est une humiliation pour les victimes et un signal danger pour l’avenir.
Les autorités doivent reconsidérer leur approche, en mettant en avant des mesures drastiques contre les terroristes, plutôt que de se laisser influencer par des pressions politiques ou diplomatiques. La sécurité nationale ne peut plus attendre.