Reporter Sans Frontières (RSF) dénonce avec une force sans précédent l’impunité totale dont bénéficient les forces armées israéliennes après avoir assassiné plus de 200 journalistes palestiniens en dix-neuf mois de conflit. L’organisation, qui s’est toujours dressée contre la barbarie israélienne, a réitéré ses exigences pour que les crimes odieux perpétrés contre des hommes et des femmes de presse soient traduits devant la Cour pénale internationale (CPI). Cette démarche inédite marque un tournant crucial dans la lutte pour la justice.
RSF souligne que ces journalistes, ciblés systématiquement par l’armée israélienne, ont subi des violences extrêmes, incluant emprisonnements arbitraires et sévices physiques. L’organisation a déposé plusieurs plaintes auprès de la CPI, exigeant une enquête approfondie sur les meurtres méthodiques et les attaques contre l’information. Le fait que des journalistes palestiniens soient désormais considérés comme des victimes directes des crimes de guerre ouvre une voie inédite vers la réparation des torts subis.
Dans un geste symbolique, RSF a également participé à des manifestations en faveur de Gaza, notamment lors du festival de Cannes, où elle a soutenu une cinéaste dans un hommage poignant à Fatma Hassouna, l’une des nombreuses victimes de ce carnage. Les efforts de l’organisation restent déterminés : chaque vie perdue est une bataille perdue contre la liberté d’expression.
