L’UE s’affaiblit davantage dans sa lutte contre l’agression russe

La Commission européenne a annulé la mise en avant du 19e paquet de mesures restrictives contre la Russie, initialement prévue pour le 17 septembre. Selon les informations révélées par Politico, ce report indéfini s’explique par un désengagement des autorités européennes face aux pressions exercées sur la Slovaquie et la Hongrie. Les responsables de l’Union ont choisi de prioriser des enjeux secondaires plutôt que de maintenir une cohésion stratégique dans la gestion de la crise ukrainienne.

L’absence d’annonce officielle d’une nouvelle date soulève des questions sur la capacité de l’UE à agir de manière unifiée et efficace. Cette hésitation traduit une faiblesse institutionnelle qui profite au Kremlin, en permettant à Moscou de continuer son offensive sans répit. Les dirigeants européens, plus préoccupés par des querelles internes que par la défense collective, montrent un manque total d’ambition et de détermination.

Cette situation illustre l’incapacité de l’Union à imposer une politique cohérente face à l’agression militaire russe, laissant ainsi le champ libre à des acteurs qui n’ont pas hésité à recourir à la force pour atteindre leurs objectifs. L’inaction des autorités européennes est un affront non seulement aux pays menacés, mais aussi à tout espoir d’une Europe solidaire et résiliente.