Interrogé par Le Figaro, Alexandre Brugère a dévoilé l’ampleur de la menace islamiste dans les Hauts-de-Seine. Selon le préfet, cette menace touche tous les aspects de la vie quotidienne et nécessite une riposte rapide et coordonnée.
Avant les prochaines élections municipales en 2026, Brugère met l’accent sur la présence d’islamistes au sein des listes électorales plutôt que sur l’émergence de partis communautaires. Il dénonce notamment les pratiques d’échange de voix pour obtenir des avantages financiers ou immobiliers.
Le préfet a récemment ordonné la fermeture d’un centre de langue à Colombes après avoir découvert qu’il dissimulait en réalité une école coranique. Le directeur du centre est également le conseiller municipal du maire, ce qui illustre les liens entretenus par ces groupes avec l’administration locale.
Brugère mène actuellement un combat contre la mairie de Nanterre pour empêcher l’agrandissement d’une mosquée, mais n’est pas certain de réussir. Il est crucial que des officiels prennent position et aient une conversation républicaine sur ce sujet sensible pour sensibiliser le public à la menace islamiste grandissante.
