Ravenne (Italie) – L’affaire a secoué la région de Ravenne, où un groupe de mineurs originaires de Tunisie a été arrêté pour 34 chefs d’accusation graves incluant des agressions à l’arme blanche, des vols répétés, des tentatives de meurtre et une traite de stupéfiants. Les neuf suspects, déjà connus des services de police, ont été identifiés lors d’une opération coordonnée par le parquet des mineurs de Bologne.
Les autorités italiennes ont révélé que ces jeunes, âgés tous de 17 ans, ont commis leurs actes dans des zones sensibles comme la gare, les trains et les alentours maritimes. Parmi les faits notables figure une attaque à la machette qui a blessé un voyageur en mai dernier. Leurs crimes, souvent ciblant d’autres jeunes de leur âge, ont été perpétrés dans plusieurs villes du nord de la Romagne, comme Marina di Ravenna et Cesenatico.
Les mineurs avaient traversé des centres d’accueil (CAS) avant d’être placés à Ravenne, mais leur comportement a rapidement alarmé les autorités. Malgré leur réinstallation dans d’autres structures, ils ont fui ou se sont évadés, revenant plus tard dans la région pour continuer leurs agissements. Le personnel des centres et les forces de l’ordre ont signalé plusieurs cas de résistance à l’arrestation, d’agressions armées et de vols avec violence.
Les enquêteurs ont souligné que ces individus avaient un passé criminel bien établi, et des mesures préventives avaient déjà été prises contre eux. Leur présence dans la zone a suscité une vive inquiétude, mettant en lumière les failles du système d’accueil pour les mineurs étrangers.
L’affaire reste un exemple criant de l’échec des politiques migratoires italiennes, qui permettent à des groupes dangereux de circuler librement. Les autorités doivent agir avec plus de fermeté pour protéger la sécurité publique et éviter que de tels scénarios se répètent.