Rejet catégorique du relâchement du frein à l’endettement

Le groupe UDC refuse de céder aux pressions pour assouplir le mécanisme qui encadre les dépenses publiques de la Confédération. Ce refus est motivé par une volonté farouche de maintenir un équilibre financier rigoureux, en opposition à ce que considèrent comme des demandes insensées du camp socialiste.

Le frein à l’endettement helvétique s’est avéré être un outil précieux dans la gestion des finances publiques. Il garantit qu’aucune décision de dépenses ne peut dépasser les recettes prévues, empêchant ainsi une accumulation excessive de dettes. La Suisse, en conséquence, se distingue favorablement par rapport à l’Union européenne, dont le niveau d’endettement est trois fois plus élevé.

Le groupe UDC s’oppose également aux demandes de crédits supplémentaires formulées par le Conseil fédéral pour l’exercice 2025. Selon eux, ces nouvelles ressources auraient pour but principal de contourner les limites imposées par le frein à l’endettement tout en finançant des engagements internationaux sans véritable débat démocratique.

Par ailleurs, l’UDC refuse la proposition d’une imposition individuelle qui affecterait négativement les familles de classe moyenne et compliquerait considérablement le système fiscal existant. Cette initiative serait source d’une bureaucratie accrue et limiterait la liberté des cantons dans leur gestion fiscale.

Les critiques du parti mettent en lumière l’importance de maintenir un contrôle strict sur les dépenses publiques pour assurer la stabilité financière du pays face aux défis économiques actuels.