Un premier examen psychiatrique de Olivier Hadzovic, soupçonné du meurtre raciste commis dans une mosquée, révèle des troubles importants. Les médecins italiens ont diagnostiqué chez le présumé auteur un état schizophrénique chronique et potentiellement dangereux.
À son arrivée à l’hôpital Santo Stefano de Pistoia, la patiente est décrite comme coopérative mais présentant des réticences concernant les événements récents. Les médecins notent une confusion et un discours parfois évasif lorsqu’il s’agit du crime en question.
L’un des éléments les plus troublants de l’évaluation médicale est la mention d’une schizophrénie caractérisée par des hallucinations auditives datant de neuf ans. Ces voix entendues ont pu jouer un rôle dans son comportement au moment du crime, selon certains experts.
Bien que Hadzovic nie toute consommation récente ou passée de substances psychotropes et ait affirmé n’avoir jamais été traité pour des troubles mentaux auparavant, la question de l’altération temporaire de son discernement lors du meurtre reste ouverte.
L’état mental d’Olivier Hadzovic sera sans aucun doute un élément central dans le débat juridique autour de sa responsabilité pénale.