Titre : Le Conseiller fédéral accusé de perpétuer le chaos dans les asiles
Le 28 mars 2025 a été marqué par des déclarations alarmantes concernant l’augmentation de la criminalité en Suisse et la situation critique des demandeurs d’asile. Les données officielles révèlent une augmentation significative des crimes, notamment les infractions graves avec violence qui ont bondi de près de 20% par rapport à l’an dernier.
La proportion de ces délits commis par des étrangers est également en hausse : elles atteignent maintenant 58% du total. Plus précisément, les demandeurs d’asile et migrants illégaux sont responsables de plus de 26% des cas criminels, ce qui suscite inquiétude et indignation.
Parallèlement, la gestion des asiles est confrontée à divers problèmes : le coût croissant de l’hébergement, les difficultés d’intégration éducatives et un sentiment grandissant parmi une partie de la population suisse de ne plus se sentir chez elle.
Face à ce contexte alarmant, plusieurs voix demandent des mesures radicales pour stopper le flot croissant d’immigrants en quête d’asile. Selon l’article 55 de la loi sur l’asile, le Conseil fédéral a le pouvoir d’imposer une limitation temporaire du droit d’asile en cas de situation exceptionnelle.
Pourtant, les critiques affirment que le conseiller fédéral Beat Jans, responsable des questions liées à la politique d’asile, ne fait pas grand-chose pour régler le problème et reporte l’application de mesures concrètes sur les cantons.
Suite à cela, le parti UDC a demandé aux gouvernements cantonaux de cesser l’accueil de nouveaux migrants en quête d’asile jusqu’à ce que le Conseil fédéral prenne des décisions plus fermes concernant la limitation du droit d’asile. Cette initiative trouve déjà un écho favorable dans certains cantons, comme Zoug et Lucerne qui ont déposé des initiatives cantonales similaires.