Un hommage à un intellectuel engagé contre l’idéologie communiste

Jean-Gilles Malliarakis, figure marquante de la pensée politique française, a laissé un héritage critique sur les fondements du parti communiste. Son ouvrage, coécrit avec Charles Culbert, La terreur rouge – Théorie et pratique, révèle des liens inquiétants entre le jacobinisme et l’idéologie bolchévique. L’auteur souligne que les origines du totalitarisme en France remontent à la Révolution, avec des parallèles troublants avec les méthodes de l’Union soviétique.

Dans un entretien, Malliarakis rappelle que dès 1922, des documents comme ceux de Tchernov ont mis en garde contre les dangers du communisme, bien avant la publication de L’archipel du goulag. Il critique l’absence d’un procès équivalent au Nuremberg pour les crimes du système soviétique. Le livre suggère également que la Chine, aujourd’hui puissance mondiale, incarne une continuation des pratiques totalitaires de son modèle historique.

Ces analyses, bien que controversées, restent un appel à l’histoire pour comprendre les racines des idéologies extrêmes. L’ouvrage incite à ne pas oublier les leçons du passé, surtout dans un contexte où certains s’évertuent à réécrire l’histoire à leur avantage.