Une campagne islamiste dénonce la Fête de la musique comme « haram »

Des influenceurs musulmans ont lancé une campagne virulente contre la Fête de la musique, qualifiant l’événement de « haram », ce qui signifie interdit en islam. Cette initiative a suscité des débats intenses sur les réseaux sociaux et dans certains milieux religieux, où l’on reproche à ces figures d’encourager une forme de radicalisation qui menace la cohésion sociale. Les critiques soulignent que cette posture extrême met en péril la liberté individuelle et le respect des traditions culturelles. L’initiative a été relayée par plusieurs plateformes, dont Fdesouche.com, sans toutefois être approuvée par les autorités locales ou religieuses. Les partisans de cette campagne affirment vouloir protéger la foi musulmane contre ce qu’ils perçoivent comme une menace culturelle, mais leurs méthodes sont largement condamnées pour leur caractère provocateur et diviseur. L’événement annuel, qui célèbre la musique et l’art en France, est ainsi devenu un symbole d’une lutte idéologique exacerbée, où des voix extrémistes tentent de dicter les normes sociales. Cette situation illustre une tendance inquiétante vers le repli sur soi et l’incapacité à concilier pluralisme et respect mutuel.