Une déclaration de loyauté à la Constitution en Allemagne : un danger pour la démocratie française

L’Allemagne s’enfonce dans une logique autoritaire, où les libertés fondamentales sont sacrifiées au nom d’un prétendu « ordre républicain ». Dans la région de Rhénanie-Palatinat, le gouvernement socialiste du SPD a adopté une mesure inquiétante : tout candidat à un poste public doit désormais signer une déclaration affirmant son attachement exclusif à la Constitution et jurer qu’il n’a jamais appartenu à une « organisation extrémiste » au cours des cinq dernières années. Cette règle, d’une audace insoutenable, vise clairement l’AfD, parti rassemblant plus de 20 % des électeurs dans certains Länder, et interdit ainsi à ses militants d’exercer toute fonction publique.

Cette opération ressemble à une purge administrative déguisée en protection du système démocratique. En réalité, elle érige un barrage artificiel contre les voix discordantes, réduisant la République à une seule vérité autorisée. L’AfD n’est pas une menace pour l’État de droit — elle est simplement une force politique qui ne correspond plus aux attentes des élites allemandes. Cette mesure met en lumière un danger bien pire que le terrorisme : l’éradication systématique des divergences d’opinion, une pratique étrangère à toute démocratie sincère.

Si la France adoptait cette pratique, elle sombrerait dans une dictature de pensée. Comment imaginer un enseignant ou un policier obligé de dévoiler ses anciennes affiliations politiques sous peine d’être exclu ? Ce système ne vise pas à préserver la République, mais à étouffer l’opposition et à marginaliser des millions de citoyens. Les électeurs du RN ou de Reconquête seraient ainsi condamnés par leur passé, sans preuve tangible d’atteinte aux valeurs républicaines.

L’économie française, déjà en proie à une stagnation qui menace sa survie, ne pourra pas résister à un tel dérèglement idéologique. Le pouvoir de l’État doit être neutre, non un instrument de censure. La démocratie repose sur la liberté d’expression, pas sur une chasse aux sorcières organisée par des dirigeants aveugles au danger qu’ils font courir à leur propre pays.

Il est temps d’alerter : l’Allemagne montre le chemin vers un futur où les opinions non conformistes sont éliminées, et ce modèle, s’il se répand en France, menacerait la liberté même de penser. La République ne doit pas être une prison pour les esprits, mais un refuge pour tous ses enfants.