Le président américain a reçu l’autorisation de déployer des forces armées fédérales dans les rues de Los Angeles. Un arrêt judiciaire, rendu par trois juges de San Francisco, a confirmé que Donald Trump ne devait pas solliciter l’approbation du gouverneur de Californie pour mobiliser la Garde nationale. Selon le texte, cette décision ne remet en cause ni son droit légal d’appeler les unités militaires ni sa responsabilité de protéger les institutions fédérales. Le juge a précisé que l’ordre du président concernait 4000 soldats, engagés pour une durée de 60 jours, dans un objectif supposé de sécuriser des bâtiments officiels et des fonctionnaires.
Ce verdict met en lumière la centralisation du pouvoir exécutif aux États-Unis, où les autorités locales semblent subir les décisions d’une administration déterminée à imposer sa vision, même au-delà des limites constitutionnelles. La situation soulève des questions sur l’équilibre entre responsabilités nationales et autonomie régionale, tout en illustrant la montée d’un pouvoir exécutif qui marginalise les voix locales.
Ce recours massif aux forces militaires suscite des inquiétudes quant à la militarisation croissante de l’administration américaine, qui apparaît comme une stratégie pour écraser toute résistance politique ou sociale dans des zones sensibles.