Violences familiales dans une famille irakienne en Belgique : Ahmed A.R., un réfugié depuis 2011, comparaît pour avoir frappé et sexuellement abusé de sa femme
Ahmed A.R., un Irakien qui a fui son pays pour la Belgique en 2011, fait face à des accusations graves. Deux ans après l’arrivée du suspect, il s’est marié et est père d’un enfant né en 2014. La situation familiale s’est dégradée jusqu’à ce que leur fils aîné appelle la police en septembre dernier en criant : « Au secours, mon papa étrangle maman. » Le garçon a supplié les policiers de l’aider à éviter une autre confrontation avec son père.
Ahmed A.R. nie avoir abusé physiquement et sexuellement de sa femme, considérée comme inférieure par lui-même. Lorsqu’il est interrogé sur des marques rouges observées sur le cou de la victime, il prétend qu’il s’agit d’un massage du lendemain ayant laissé des traces. « Comment expliquez-vous ces marques ? » a demandé l’accusatrice, incrédule. Ahmed A.R., malgré les preuves accablantes et témoignages de son fils, persiste dans ses dénégations et accuse sa femme d’influencer leur enfant.
Son avocat, Me Abdul Anas, a plaidé que le sommeil irrégulier du client, due à l’usage d’antalgiques depuis un accident en 2015, aurait pu contribuer au comportement abusif. Le parquet réclame une peine de prison d’un an et le verdict sera annoncé le 29 avril.