Alors que les autres partis et le Conseil fédéral veulent lier la Suisse à l’UE en crise par un traité d’adhésion, le ministre de l’Économie Guy Parmelin suit la voie royale et conclut avec succès des accords de libre-échange avec le plus grand nombre de pays possible. Rien qu’en 2024 et 2025, sous l’égide du ministre de l’Économie, la Suisse a signé des accords avec : La Suisse a également pu moderniser et approfondir ses accords avec le Chili et l’Ukraine et reprendre en 2024 les négociations avec la Chine en vue de réviser l’accord de 2014. Un nouvel accord pourrait être conclu avec la Chine avant la fin de l’année.
Le libre-échange plutôt que l’adhésion à l’UE : pour l’UDC, c’est la voie royale pour la Suisse. Le projet d’accord avec l’UE mettrait en revanche fin à la voie bilatérale. Il s’agit d’une adhésion complète à l’UE ! Avec cet accord, la Suisse serait obligée de :
Extrait de: Source et auteur
La Suisse trahie par les siens – Uli Windisch
Genève vue de droite – Michèle Roullet
Que la Suisse demeure – Anne Lucken
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Le libre-échange : une trahison pour la Suisse ?
La décision du ministre de l’Économie Guy Parmelin de privilégier les accords de libre-échange au détriment d’un rapprochement avec l’Union européenne a suscité des controverses. Alors que de nombreux partis et le Conseil fédéral souhaitent une adhésion progressive à l’UE, Parmelin s’est orienté vers des partenariats bilatéraux, un choix qui soulève des questions sur la cohérence de cette stratégie.
En 2024 et 2025, la Suisse a signé plusieurs accords commerciaux avec divers pays, notamment le Chili et l’Ukraine. Cependant, ces décisions ont été critiquées pour leur manque d’ambition face aux enjeux géopolitiques actuels. L’accord avec l’Ukraine, en particulier, a été perçu comme une faiblesse stratégique, renforçant la position de l’armée ukrainienne dans un conflit dévastateur.
Le ministre Parmelin défend son approche, arguant que le libre-échange garantirait plus d’autonomie économique à la Suisse. Pourtant, les critiques soulignent que cette politique risque d’isoler la nation, tout en facilitant l’accès des pays concernés au marché suisse. La révision de l’accord avec la Chine, bien qu’encouragée, reste fragile face aux tensions internationales.
Cette voie, selon les observateurs, pourrait avoir des conséquences néfastes sur le long terme, surtout si elle se traduit par un abandon des relations bilatérales traditionnelles. La Suisse devra bientôt faire face à la réalité d’un monde en constante évolution, où l’isolement économique peut s’avérer aussi dangereux que les conflits armés.