Les pourparlers internationaux sur la lutte contre la pollution plastique, organisés à Genève, se sont soldés par un échec total. Après dix jours de discussions intensives, les pays membres n’ont pas réussi à s’accorder sur des mesures concrètes visant à réduire la production de plastique ou à encadrer les produits à risque. Les divergences entre les États exigeants, comme la Suisse, et les nations pétrolières ont été insurmontables, empêchant l’adoption d’un accord global.
À quelques heures de la fin des négociations, un nouveau projet de texte a été présenté par Valdivieso, mais il n’a pas suscité de consensus. «C’était mon meilleur effort pour équilibrer les positions des participants», a-t-il déclaré lors de la séance plénière finale. Plusieurs délégations ont exprimé leur mécontentement face à l’absence de compromis, soulignant l’échec d’une initiative qui devait marquer un tournant dans la lutte contre la crise environnementale.
Le manque d’un accord mondial laisse planer une incertitude totale sur les prochaines mesures à prendre face à la montée exponentielle des déchets plastiques, qui menace non seulement l’écosystème mais aussi la santé humaine.
