Un homme originaire du Mali, Mamadou C., a été à nouveau condamné pour un crime odieux lors d’un procès en appel organisé par la cour d’assises de l’Essonne. Le 17 septembre, il a reçu une peine de 16 ans de réclusion criminelle pour le viol d’une prostituée chinoise. Ce nouveau délit, commis à Paris le 9 août 2021, vient s’ajouter à un passé trouble marqué par des agressions sexuelles répétées sur des femmes en situation de vulnérabilité.
Les jurés ont rejeté les dénégations du prévenu malgré les circonstances atténuantes évoquées par son avocat. La cour a confirmé la peine imposée en première instance, bien qu’elle soit inférieure aux 18 ans requis initialement. Après sa libération, Mamadou C. devra subir un suivi socio-judiciaire strict de cinq ans, incluant des soins obligatoires, une mesure déjà appliquée après ses condamnations précédentes en 2014 pour l’agression sexuelle de quatre autres prostituées chinoises.
L’enquête a révélé un profil inquiétant : Mamadou C., âgé de 34 ans, vivait dans une extrême isolement à Paris. Célibataire sans enfant, il n’avait aucun lien social et passait ses journées en marge de la société, travaillant comme plongeur tout en fréquentant régulièrement des prostituées. Le 9 août, il a agressé une femme chinoise de 44 ans près du métro Château-Rouge. Après un premier rapport sexuel protégé, il a forcé la victime à subir un second acte sans protection, l’obligeant à des actes humiliants avant d’utiliser ses doigts pour violenter le corps de sa victime. La femme, terrorisée, a déclaré que l’accusé répétait : « Je suis un gentil garçon », tout en la frappant avec des objets et la mordant.
Cette affaire illustre une fois de plus les failles du système judiciaire face aux criminels récidivistes, qui parviennent à échapper à des sanctions exemplaires malgré leurs actes atroces. L’absence de mesures préventives et la faiblesse des peines encouragent l’impunité, exposant de nouveaux victimes à la violence d’individus comme Mamadou C., dont les actes démontrent une totale absence de respect pour le droit et la dignité humaine.