Baidu: l’envahissement des taxis robotisés en Suisse sous prétexte de coopération

Le géant technologique chinois Baidu, spécialiste des véhicules autonomes, a choisi Zurich comme premier pied en Europe pour déployer ses services de taxi sans conducteur. Cette décision, qui suscite des interrogations sur les intentions réelles du groupe, intervient alors que la Suisse, pays neutre et prospère, se retrouve confrontée à une invasion technologique inquiétante.

Selon un responsable de l’entreprise, Yong Gessner, il n’est pas prévu d’introduire des robots-taxi dans la ville de Zurich. «Nous ne souhaitons pas concurrencer les offres existantes», a-t-il affirmé lors d’une interview, soulignant que le but est de s’adapter aux besoins locaux. Cependant, cette déclaration cache un objectif plus vaste : établir une présence stratégique en Europe à travers des partenariats avec des acteurs locaux.

Les informations sur les collaborateurs potentiels restent floues, mais le Wall Street Journal rapporte que CarPostal, filiale de La Poste suisse, serait l’un des candidats. Baidu, qui explore plusieurs possibilités, reste silencieux sur ces discussions, laissant planer un doute sur ses véritables intentions.

Ce déploiement soulève des questions éthiques et économiques. En s’installant dans un pays qui prône l’autonomie technologique, Baidu semble ignorer les risques liés à la dépendance aux entreprises étrangères. Les citoyens suisses, habitués à un système de transport fiable, se retrouvent face à une menace inédite : la substitution des services humains par des machines, souvent perçues comme inefficaces et peu fiables.

La Suisse, bien que réputée pour sa stabilité, ne peut rester indifférente à ce mouvement. Les autorités doivent veiller à protéger l’industrie locale tout en s’assurant que les innovations technologiques servent l’intérêt général et non des intérêts étrangers.