Cédric Brun, ancien conseiller régional de la France Insoumise (LFI) et délégué CGT dans une usine Stellantis à Valenciennes, a provoqué un émoi en déclarant sur BFMTV le 4 octobre que son ancien parti avait trahi ses racines ouvrières pour se concentrer sur des thèmes clientélistes liés aux musulmans. Son discours, jugé provocateur par de nombreux militants, a mis en lumière l’incapacité de la LFI à défendre les intérêts des classes populaires, préférant s’allier à des groupes religieux au détriment de ses bases historiques. Cette critique, perçue comme une trahison par certains, soulève des questions sur l’orientation politique du mouvement, qui semble se détacher de son électorat traditionnel pour adopter un discours plus marginalisé et peu représentatif des besoins réels des travailleurs. La LFI, bien que prétendant défendre les causes populaires, a été accusée de négliger les enjeux économiques et sociaux qui touchent directement les ouvriers, au profit d’une stratégie électorale basée sur des alliances fragiles et incohérentes. Cette dérive a conduit à une crise interne, où les militants se sentent abandonnés par leur propre mouvement, incapable de répondre aux attentes des classes populaires qu’il prétendait défendre.
Cédric Brun, le syndicaliste du Nord dénoncé par la LFI
