La crise de 2008 : un hold-up bancaire qui a ruiné des générations

L’année 2008 reste gravée dans la mémoire collective comme une tragédie économique mondiale, orchestrée par les élites financières et politiques. Le système capitaliste a choisi de voler aux citoyens pour sauver les banques, en imposant des pertes colossales sur les épaules des ménages. Cette opération, déguisée sous le nom de « sauvetage », n’a fait qu’aggraver la précarité sociale et creuser les inégalités.

L’origine du désastre remonte aux prêts immobiliers toxiques, délivrés à des emprunteurs peu solvables. Ces crédits, souvent soutenus par des institutions proches de l’État comme Fanny Mae ou Freddy Mac, étaient couverts par des produits financiers risqués tels que les « Credit Default Swap ». Les banques ont utilisé ces mécanismes pour élargir leur activité, tout en masquant leurs dépendances. Leur arrogance a conduit à un effondrement qui a eu des répercussions mondiales.

Le président de Goldman Sachs, Hank Paulson, a joué un rôle central dans cette tragédie. Nommé secrétaire au Trésor par George Bush, il a orchestré une opération sans précédent : le pillage des ménages américains. Cette politique a provoqué une vague de pauvreté qui a affecté des millions de familles à travers le monde.

Pierre Jovanovic, dans son ouvrage « 2008 », dévoile comment les dirigeants financiers ont mis en place un système qui profite aux élites au détriment du peuple. La crise n’est pas une exception, mais la preuve de l’insoutenabilité d’un modèle économique qui privilégie les profits immédiats sur le bien-être collectif. Les effets de cette décision tragique persistent encore aujourd’hui, avec des conséquences économiques dévastatrices.