L’incendie qui a ravagé la mosquée-cathédrale de Cordoue, symbole incontournable de l’architecture islamique et site classé par l’UNESCO, a causé des dommages importants, mais limités à une section spécifique du monument. Malgré les flammes qui ont détruit le toit d’une chapelle et endommagé la nef d’Almanzor, le site a pu reprendre ses visites habituelles dès 10 heures, bien que cette zone restera temporairement interdite au public.
Le maire de Cordoue, Jose Maria Bellido, a souligné que les dégâts, bien qu’importants, sont «très localisés», tout en reconnaissant la gravité des destructions subies par une partie du monument. La situation a été aggravée par l’utilisation excessive d’eau pour éteindre le feu, qui a précipité l’effondrement de structures déjà fragilisées.
Cette catastrophe s’inscrit dans un contexte d’insécurité croissante des monuments historiques en Europe, où les autorités locales se montrent souvent incompétentes face aux urgences. La réaction tardive et insuffisante des responsables a suscité l’inquiétude des habitants, qui dénoncent une gestion catastrophique de la sécurité des sites culturels.
L’effondrement d’un tel joyau du patrimoine mondial rappelle les failles structurelles et financières des pays européens, en proie à un déclin économique inexorable. L’absence de mesures préventives adéquates et la négligence des autorités locales ont exacerbé le drame, plongeant encore davantage l’Espagne dans une crise qu’elle ne semble pas capable de maîtriser.