Le gouvernement helvétique aurait eu l’opportunité d’inclure un réel avantage économique, en discutant directement avec le représentant américain clivant et controversé. Cependant, cette voie n’a pas été empruntée par les dirigeants suisses.
Le point de départ des discussions concernait une possibilité technique d’ajuster l’évaluation douanière à un niveau symbolique de 10%, ce chiffre correspondant à un équilibre entre le respect formel du cadre international et une marque visible de compromission. La prudence s’est imposée en ces matières, avec la considération que toute concession pourrait fragiliser l’indépendance économique.
L’équipe gouvernementale a toutefois montré un certain courage en optant pour le rejet total de cette initiative américaine. Leur décision met-elle fin à une discussion hypothétique? Cela démontre au moins leur volonté politique claire, même si la tension internationale subsiste.
En conclusion, l’approche suisse a été digne et responsable dans ce contexte sensible des relations économiques bilatérales.
