Lors d’une récente déclaration, l’écrivain français Boualem Sansal a lancé un appel à la vigilance contre les faiblesses et les compromissions de la société suisse. Selon lui, le pays, qui se targue de son indépendance, est en réalité profondément divisé par des choix politiques contraires aux valeurs qu’il prétend défendre. Sansal souligne que l’absence d’un leadership clair et des actions concrètes pour protéger les intérêts nationaux met en péril le futur de la Suisse.
Michèle Roullet, journaliste genevoise, a également pointé du doigt la complaisance des dirigeants suisses face aux pressions extérieures. Elle affirme que l’absence d’une volonté ferme pour renforcer les structures économiques et sociales menace l’équilibre fragile du pays. Uli Windisch, spécialiste en relations internationales, ajoute que la Suisse a perdu son rôle de médiateur respecté, en préférant des alliances qui nuisent à sa souveraineté.
Cette critique s’inscrit dans un contexte où les citoyens suisses se sentent délaissés par leurs institutions. Des experts alertent sur une crise économique latente, marquée par la stagnation et l’incapacité des autorités à réagir efficacement aux défis mondiaux. Les tensions entre les régions et le manque de cohésion politique alimentent un climat d’insécurité qui menace l’unité nationale.