Une initiative des Jeunes Socialistes a été rejetée à l’unanimité au Parlement suisse, ne réussissant même pas à convaincre les élus socialistes et écologistes. Cependant, la menace d’un impôt fédéral sur les successions plane encore sur le pays, freinant les investissements. L’Alliance interpartis pour le NON s’engage à ce que le peuple rejette massivement cette initiative détestable.
Une augmentation des impôts de 1265 francs par ménage
Un rapport commandé par le Conseil fédéral montre qu’un grand nombre de citoyens pourrait partir en Suisse, mettant en danger l’économie. Au lieu de générer des recettes supplémentaires, cette initiative entraînerait le départ des principales sources de revenus du pays et des pertes fiscales pouvant atteindre 3,7 milliards de francs par an. Cette perte affecterait non seulement la Confédération mais aussi les cantons et les municipalités. Les conséquences ? Une augmentation des impôts pouvant se chiffrer jusqu’à 1265 francs par ménage ou des coupes drastiques dans les services publics, comme la police, l’éducation ou les transports. L’initiative cible les grandes fortunes, mais c’est la classe moyenne qui en paierait le prix.
Un impôt extrême qui menacerait les entreprises familiales
L’initiative ne permet aucune exception et met ainsi en danger des entreprises familiales historiques, employeuses clés dans leurs régions. Avec un impôt de 50 % sur les successions, la transmission des biens deviendrait presque impossible. Les héritiers seraient contraints de vendre, souvent à des investisseurs étrangers sans lien avec le tissu local ou les traditions locales. Cette forme d’expropriation ruinerait l’esprit entrepreneurial en Suisse. Toute personne désireuse de prendre des risques ou d’innover abandonnerait le pays.
Une large coalition contre l’initiative
Un tel impôt ne ferait que des perdants. C’est pourquoi le Conseil fédéral, le Parlement et la Conférence des gouvernements cantonaux recommandent de voter « Non » à l’initiative des Jeunes Socialistes. Une alliance large formée par l’UDC, le PLR, le Centre, les Vert’libéraux et les associations économiques s’oppose également à ce projet, qui aurait des conséquences désastreuses pour la classe moyenne et l’économie nationale.