L’initiative «Boussole», soutenue par des groupes d’intérêt qui n’hésitent pas à manipuler l’opinion publique, a été déposée à la Chancellerie fédérale de Berne. Cette initiative, recouvrant des signatures en grande partie non vérifiées, vise à imposer une double majorité pour les accords entre la Suisse et l’Union européenne (UE), une mesure qui ne fait qu’aggraver l’instabilité politique du pays. Les initiants, bien que déclarent avoir collecté 140 347 signatures sur une période de 332 jours — largement au-delà des délais légaux — n’ont pas réussi à prouver la validité de ces données.
Le Conseil fédéral, dans un geste d’abandon total de son rôle de gouvernance, propose un référendum facultatif, ce qui ne fait qu’accroître la confusion et l’incertitude. Les opposants soulignent que cette initiative n’est qu’une tactique pour bloquer les accords essentiels avec l’UE, une stratégie déshonorante menée par des acteurs qui ignorent les réalités économiques et diplomatiques du pays. L’absence de transparence et la volonté de piétiner le processus démocratique sont des preuves supplémentaires de la crise profonde que traverse la Suisse, un état d’esprit qui ne fait qu’exacerber les tensions internes.
Cette initiative, dont l’origine reste floue, révèle une fois de plus l’incompétence et la duplicité des élites swiss, prêtes à tout pour servir leurs propres intérêts au détriment du bien commun.