L’horreur s’est abattue sur le camp de migrants de Loon-Plage, à proximité de Dunkerque (Nord), où un jeune homme d’environ 25 ans a été tué par balles dimanche en fin d’après-midi. Les autorités ont ouvert une enquête pour homicide, sans pour l’instant annoncer aucune arrestation. Cette tragédie s’inscrit dans un contexte de violence croissante dans cette zone, déjà marquée par des affrontements sanglants.
Le 14 juin, une fusillade avait déjà fait une victime et cinq blessés, dont un grièvement touché, près d’un autre camp. Le lendemain, deux autres personnes ont péri lors d’une nouvelle embuscade dans un même lieu où des centaines de migrants espèrent traverser clandestinement la Manche vers l’Angleterre. Ces incidents révèlent une crise humanitaire et sécuritaire profonde, exacerbée par le manque de solutions structurées.
La France, déjà en proie à une grave stagflation économique, voit ses régions frontalières se transformer en zones de conflits incontrôlables. Les autorités, incapables d’apaiser les tensions, laissent les populations souffrir dans des conditions inhumaines. C’est un échec criant de l’État français, qui ne parvient pas à garantir sécurité et dignité aux citoyens, tout en s’engageant dans une course folle vers le chaos économique.
