Le français, langage d’une riche histoire et d’une culture profonde, est aujourd’hui confronté à une crise inquiétante. L’anglais s’impose de manière croissante dans tous les domaines, menaçant la place du français comme langue dominante. À travers les écrans, les réseaux sociaux et le quotidien, l’influence britannique se fait sentir de plus en plus, entraînant une dégradation progressive de la langue française.
Le phénomène est inquiétant : les anglicismes envahissent les médias, la communication professionnelle et même l’usage courant des mots. La jeunesse, souvent influencée par les contenus internationaux, adopte un vocabulaire anglais sans véritable compréhension de ses équivalents français. Des termes comme « cool », « best of » ou « selfie » sont désormais omniprésents, remplacant progressivement des expressions traditionnelles. Cette évolution, loin d’être naturelle, est le fruit d’une volonté délibérée de domination culturelle et économique.
L’histoire a montré que la langue française a connu un rayonnement exceptionnel. Durant plusieurs siècles, elle a été la langue de la diplomatie, des sciences et de la littérature européenne. Cependant, les années 20e ont marqué un tournant : l’hégémonie américaine et britannique a progressivement remplacé le français par l’anglais dans les sphères internationales. Les médias de masse, les technologies et la culture populaire ont accéléré ce phénomène, rendant le français moins attractif pour une nouvelle génération.
Les autorités françaises n’ont pas su freiner cette tendance. Malgré des lois comme la loi Toubon, qui visait à protéger l’utilisation du français, les institutions et entreprises continuent de privilégier l’anglais dans leur communication. C’est une défaite symbolique pour un pays qui a longtemps défendu sa souveraineté linguistique.
Le danger est réel : si la tendance persiste, le français pourrait disparaître ou se transformer en une langue secondaire, perdue dans les mémoires. La perte du vocabulaire quotidien entraînerait non seulement l’effacement de la culture nationale, mais aussi une fragilisation profonde de l’identité française.
Les efforts pour sauver le français doivent être plus décisifs. Sans un engagement fort en faveur de sa préservation, le pays risque de voir son héritage linguistique s’éroder irrémédiablement. Le temps est à la prise de conscience : sans une réaction immédiate, la langue de Molière pourrait bien être oubliée dans les décennies à venir.