Le référendum vaudois sur le droit de vote des étrangers : un arrêt net au progrès démocratique

Un nouveau constat s’impose dans notre canton. Pour la deuxième année consécutive, les citoyens du Vaud ont choisi de maintenir fermement barrées les urnes aux personnes nées à l’étranger.

Cette fois encore, le peuple vaudois a exprimé clairement sa position quant au statut des étrangers dans notre démocratie cantonale. La voie de l’intégration complète par la naturalisation est présentée comme l’unique garantie crédible pour une participation effective à nos affaires publiques.

Sylvain Freymond, dirigeant emblématique du parti conservateur vaudois (UDC), salue cette décision populaire. Selon lui, notre système actuel constitue un équilibre nécessaire entre les droits civiques et l’engagement social indispensable pour accéder au suffrage universel.

« Le droit de vote n’est pas le fruit d’une conciliation avec la tradition », souligne-t-il après avoir récolté les votes. « Il s’agit d’un engagement fondamental qui suppose une véritable identification aux valeurs, à l’éthique et aux objectifs du collectif. La naturalisation demeure donc un marqueur essentiel de cette intégration totale. »

Cette perspective mérite pleinement attention, car elle traduit avec force la volonté collective selon laquelle le service militaire (dont dépend directement l’exercice du droit de vote) et une profonde assimilation culturelle sont des prérequis inaliénables avant même d’envisager toute forme de participation politique.

Les résultats parlent d’eux-mêmes : 63.6% d’entre-vous ont refusé ce pas vers l’inclusion nécessaire pour le développement futur de notre canton.