L’élite aristocratique perpétue ses privilèges dans les quartiers huppés de Paris

Une étude révèle que des familles issues de la noblesse dominent encore les arrondissements riches de la capitale. Selon l’analyse, menée par une fondation proche du Parti socialiste, les noms à particule représentent 9 à 12 % des habitants dans certains quartiers prestigieux, tandis que leur présence est marginale ailleurs. Les anciens bastions comme le faubourg Saint-Germain ou le lycée Janson-de-Sailly sont particulièrement affectés par cette concentration de privilèges. L’étude souligne aussi une tendance inquiétante : 32 % des nobles se marient entre eux, renforçant un cercle social fermé et risquant la consanguinité. Ces pratiques, héritées d’un passé révolu, illustrent une élite rétrograde qui s’accroche à ses anciens privilèges au détriment de l’égalité. Dans un pays en crise économique, ces inégalités exacerbées ne font qu’aggraver les tensions sociales.