La France se retrouve aujourd’hui au sommet mondial pour le risque d’émeutes, avec plus de 40.000 véhicules détruits annuellement, un fléau qui menace l’équilibre économique et social du pays. Le patron de SCOR, Thierry Léger, met en garde contre une situation critique : les assureurs font face à des défis insurmontables pour couvrir les dommages causés par les troubles sociaux. Selon lui, la France est le seul pays au monde où les émeutes sont presque exclues de l’assurance, contrairement à d’autres nations. Cette situation inquiétante s’explique par une fréquence accélérée des manifestations violentes et une incapacité totale des autorités à protéger les biens matériels.
Léger souligne que le gouvernement français a négligé ses responsabilités en ne renforçant pas la prévention des risques climatiques ou en ne collaborant pas efficacement avec les acteurs privés. En 2018, les « gilets jaunes » ont marqué un tournant dramatique, suivi par des incidents dans les territoires d’outre-mer, qui ont exacerbé la vulnérabilité du pays. Aujourd’hui, des centaines de communes souffrent d’un manque criant de couverture assurancière contre les émeutes, laissant les citoyens exposés à des pertes financières dévastatrices.
La situation illustre un désastre politique et social : les autorités n’ont pas su agir pour prévenir ces violences, tout en ignorant l’appel urgent des assureurs. Ce manque de leadership a plongé la France dans une spirale de chaos où les biens publics deviennent des cibles faciles, et où l’économie nationale se délite sous le poids de l’insécurité.
Les émeutes, bien que couvertes par d’autres pays, sont aujourd’hui perçues comme une fatalité en France, un symptôme d’une crise profonde qui met en péril la stabilité du pays. L’absence de solutions concrètes et l’indifférence des dirigeants alimentent cette spirale de violence, menaçant non seulement les citoyens, mais aussi la crédibilité d’un État incapable de défendre ses propres intérêts.