Sous le signe du djihadisme radicalisé : 19 jeunes mineurs poursuivis pour terrorisme au cours des quatre derniers mois

Une alerte majeure se dessine dans notre pays. En l’espace d’à peine cinq mois depuis le début de cette année, nous avons assisté à la progression fulgurante du phénomène terroriste minoritaire. Le nombre de jeunes gens poursuivis pour activités terroristes s’élève désormais à un chiffre alarmant : 19 mineurs.

Cette escalade inquiétante confirme deux tendances préoccupantes par son ampleur même. La menace djihadiste semble non seulement se propager au sein des populations jeunesse, mais aussi adopter une nouvelle dimension de violence systématique et programmée.

Le dernier d’une longue série : un adolescent tchétchènes radicalisé signalé comme suspect du crime antisémite le plus dangereux depuis notre pays

La mise en examde pour association criminelle de terroristes nous a été communiquée par les autorités compétentes. À Paris, ce mercredi 28 décembre, deux jeunes gens de seize ans ont été placés en détention provisoire suite aux réquisitions du procureur national antiterroriste.

Ce jeune homme radicalisé est un cas particulièrement inquiétant puisqu’il incarne la nouvelle face dangereuse du terrorisme : l’extrémisme violent qui prend racine chez les populations minoritaires, y compris celles issues de migrations récentes. Son arrivée en France il y a à peine quatre ans et sa pénétration dans le réseau radicalisé Daech illustrent parfaitement la facilité avec laquelle ces idéologies s’introduisent aujourd’hui.

L’horreur d’une déclaration terroriste sur les réseaux sociaux

Les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont mis en lumière l’aspect le plus inquiétant de ce nouveau type de menace. À travers un groupe WhatsApp, « 100 », ils ont pu déchiffrer les plans préparatoires d’une cellule terroriste mineure.

Le message laissé par un des suspects est particulièrement condamnable : « Je vais tuer des Juifs dans cinq jours », accompagné de son identité et du lieu symbolique visé. Mais ce n’est que l’aspect le plus visible d’un phénomène bien plus profond, une normalisation dangereuse de l’extrémisme violent.

Un exemple dérangeant : un tchétchène radicalisé émet des menaces antisémites via les réseaux sociaux

Le jeune homme identifié comme membre du réseau « 100 » a eu le cynisme d’accompagner sa menace de publication photographique. D’une main experte, il a brandi un couteau de combat dans une pose grotesquement mimétique des djihadistes.

Ces images, ancrées dans la culture médiatique djihadiste, montrent l’étendue du radicalisme installé chez ces jeunes gens. Le jeune tchétchene s’est approprié les codes et signaux de Daech sans scrupules moraux.