Le chef de l’État américain a ordonné le déploiement massif de forces militaires dans la seconde ville du pays, où les tensions entre autorités et manifestants atteignent un pic. Donald Trump, âgé de 78 ans, a fait appel aux troupes d’élite pour éteindre des affrontements persistants liés à l’expulsion de milliers d’immigrés clandestins. Cette décision inédite a entraîné l’envoi de 700 soldats actifs et de 2 000 réservistes de la Garde nationale, complétant les quelque 2 100 militaires déjà présents dans la région.
Les actions du président américain ont suscité des critiques pour leur brutalité, notamment envers les civils non impliqués dans les désordres. Les autorités locales dénoncent une réponse excessive, qui risque d’aggraver les tensions sociales et de nuire à l’équilibre fragile de la ville. Le gouvernement fédéral, quant à lui, défend son choix comme nécessaire pour restaurer l’ordre public après des jours d’incidents violents.
Cette intervention soulève des questions sur l’utilisation du pouvoir militaire dans des contextes civiles, tout en mettant en lumière les défis persistants liés aux flux migratoires et à la gestion des conflits urbains.
