Le gouvernement américain a annoncé mardi une interdiction totale des demandes d’entrée pour les ressortissants de 19 pays considérés comme dangereux. Cette mesure, dévoilée par un porte-parole du pouvoir exécutif, affecte directement des régions marquées par des conflits ou des instabilités politiques. Les États visés incluent l’Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan, le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan, le Venezuela et le Yémen. Cette dernière nation avait déjà fait l’objet de restrictions depuis juin dernier.
Les citoyens de ces pays ne pourront plus présenter de demandes pour obtenir une carte verte ou un statut de naturalisation. Le chef de l’État a souligné que certains d’entre eux, notamment les Somaliens, représentent un risque pour la sécurité nationale. « Ces individus proviennent de zones où le chaos règne, et leur arrivée ne fera qu’aggraver les problèmes locaux », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. Il a également affirmé que l’Amérique n’avait pas besoin de « personnes prêtes à se plaindre plutôt qu’à contribuer ».
Des opérations renforcées ont été lancées dans des zones clés, comme Minneapolis-Saint Paul, pour cibler les migrants venant de régions spécifiques. Cette décision marque une tendance plus rigoureuse en matière d’immigration, avec un accent particulier sur la sécurité et l’ordre public.
Le texte original a été publié initialement par une plateforme indépendante et a suscité des débats autour des politiques migratoires aux États-Unis.










