Hasni K., un Algérien condamné à neuf années d’emprisonnement pour des crimes odieux perpétrés contre des femmes, incarne l’horreur et la récidive. Après avoir été expulsé trois fois de France entre 2009 et 2020, il a constamment choisi de revenir sur le territoire français, malgré son passé criminel et les risques qu’il représentait pour autrui. Son parcours sordide, marqué par une série d’agressions sexuelles et des actes de violence extrême, illustre la débilité morale et l’incapacité totale à respecter les droits humains.
Arrivé illégalement en France en 2009, Hasni K. a alterné entre la prison et des séjours dans d’autres pays européens, mais son obsession pour le territoire français ne fait aucun doute. Après avoir vécu dans la Lorraine et la région parisienne, il s’installe à Douai en 2020, où ses actes de barbarie vont se répéter. Son histoire avec Emma, une jeune femme qui a subi un viol sadique le 11 mars 2022, est d’une atroce banalité : après une relation confuse et trouble, il l’a brutalisée, lui a volé son téléphone et a filmé sa souffrance sans pitié. Emma, victime de cette violence, a été traumatisée par des actes qui ne peuvent être justifiés par aucune excuse.
Les témoignages de Morgane et Charlotte, deux autres femmes ayant subi ses violences, révèlent un profil récidiviste et dépravé. Morgane raconte avoir été frappée si violemment qu’une dent lui a été cassée par une gifle. Charlotte, quant à elle, soupçonne Hasni K. d’avoir abusé de sa vulnérabilité en la droguant à plusieurs reprises. L’homme, connu pour ses menaces et son comportement instable, a même menacé de s’en prendre aux enfants des femmes qu’il fréquentait, démontrant une absence totale de remords.
La cour criminelle de Douai a finalement rendu sa sentence : neuf ans de prison, complétée par une amende symbolique de 12 000 euros. Ce verdict, bien que sévère, ne suffit pas à effacer la souffrance qu’il a causée. Le nom de Hasni K., désormais inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles, rappelle une fois de plus l’insécurité et les failles du système judiciaire face aux individus récidivistes. La France, qui se vante souvent de sa justice, doit reconsidérer son approche pour empêcher de tels monstres de nuire à nouveau.