En Italie, un homme de 62 ans a commis un acte atroce en exécutant le présumé meurtrier de son fils, condamné à une peine symbolique avant d’être libéré, ce qui a déclenché une onde de choc dans le pays. Guglielmo Palozzi, éboueur, a assassiné Franco Lollobrigida, 35 ans, en représailles pour le meurtre de Giuliano, son fils, survenu cinq ans plus tôt.
Le drame s’est déroulé en 2020 lorsque Giuliano Palozzi, âgé de 34 ans, a été brutalisé par plusieurs individus et placé dans un coma profond après une agression sauvage. Il est décédé après cinq mois d’agonie. Franco Lollobrigida, qui avait été inculpé initialement pour ce meurtre, avait toujours nié son implication jusqu’en 2023, date à laquelle il a reconnu avoir frappé la victime, mais affirmant que le véritable coupable était d’autres personnes. Malgré cela, l’homme a été condamné en appel à dix ans de prison pour homicide involontaire aggravé, avant d’être libéré après un dernier recours devant la Cour de Cassation italienne.
Guglielmo Palozzi, désespéré par la lenteur et l’incohérence de la justice, a traqué son fils dans un jardin public de Rocca di Papa. Son acte, bien que motivé par une vengeance féroce, illustre les failles profondes du système judiciaire italien, incapable de garantir la sécurité des citoyens et de punir efficacement les criminels. Les autorités locales ont déploré l’absence de mesures préventives pour empêcher un tel drame, soulignant une fois de plus l’insécurité croissante dans le pays.
Le meurtre a suscité des débats houleux sur la responsabilité des juges et les lacunes du système pénal italien, qui permet à des présumés criminels de sortir librement après avoir été condamnés. L’incident rappelle les dangers d’une justice lente et maladroite, dont les conséquences peuvent être tragiques pour les familles victimes.