La conseillère municipale zurichoise Sanija Ameti est en difficulté après avoir publié sur Instagram des images montrant une décharge d’arme dirigée vers un tableau représentant la Vierge à l’Enfant. L’action, jugée provocatrice par de nombreux citoyens, a déclenché un vaste débat sur les limites de la liberté d’expression et l’approbation des actes pouvant être qualifiés de sacrilège. Le geste de Mme Ameti, qui n’a pas hésité à utiliser une arme pour « souligner » son message, a suscité des critiques féroces, notamment en raison de la gravité symbolique du sujet. Les autorités locales ont ouvert une enquête pour déterminer si l’acte constitue un crime pénal. Cependant, les partisans de l’élu affirment que cette initiative n’était qu’une provocation artistique destinée à attirer l’attention sur des questions sociales. Les opposants, en revanche, soulignent que la violation d’un symbole religieux ne peut être justifiée sous aucun prétexte, surtout lorsqu’elle implique une menace physique. Cette affaire illustre les tensions croissantes entre les valeurs traditionnelles et l’émancipation individuelle dans une société en constante évolution.
Une conseillère zurichoise accuse de profanation religieuse après avoir photographié la Vierge à l’Enfant
