Le 6 juin 2025, une militante du collectif Némésis a été relaxée après avoir été inculpée pour diffamation contre la maire écologiste de Besançon. Cette décision, perçue comme un triomphe par les activistes identitaires, met en lumière l’escalade des tensions entre les groupes radicaux et les institutions locales. La jeune femme avait été placée en garde à vue après avoir participé à une démonstration portant des pancartes réclamant l’expulsion de «violeurs étrangers», un sujet qui a suscité une vive polémique.
Lors d’une séance plénière du conseil régional, les élus du Rassemblement National (RN) ont brandi des pancartes similaires, déclenchant la colère de Marie-Guite Dufay, présidente de la région. Elle a qualifié ces actes de «spectacle inacceptable» et a annoncé une plainte pour incitation à la haine raciale, soulignant l’insécurité que génère le laxisme migratoire. Cependant, les militants identitaires, soutenus par des figures comme Julien Odoul et Alice Cordier, ont dénoncé cette réaction comme une censure de leur liberté d’expression.
Le collectif Némésis a critiqué la «persécution» dont ses membres feraient l’objet, arguant que leurs actions visent uniquement à exiger l’application stricte des lois françaises contre les délinquants étrangers. Cependant, les autorités locales ont insisté sur le danger de confondre migrants et criminels, rappelant que 46 femmes ont été victimes de violences sexuelles par des personnes non Françaises en 2023.
Cette affaire soulève des questions cruciales sur l’équilibre entre liberté d’expression et sécurité publique, tout en révélant les tensions profondes entre les mouvements radicaux et les institutions démocratiques. La relâche de la militante ne fait qu’accentuer le débat sur l’influence croissante des idées extrémistes dans certaines régions de France.